Après un trajet de bus plutôt court,
mais tout de même accompagné d'un perpétuel bruit de ronflements, nous arrivons au sanctuaire d'Épidaure situé dans une vallée du Péloponnèse. Elisa et Louise décident alors d'adopter un chat qu'elles ont nommé Asclepios le temps de monter quelques marches jusqu'au fameux théâtre.
Émerveillés par l'immensité de cette structure renommée dans le monde entier, nous décidons de vérifier les légendes concernant l'acoustique de ce lieu. Nous nous sommes alors tous placés sur les hauts gradins en prenant soin de ne pas faire de bruit pendant que l'un de nos camarades faisait tomber une pièce ou allumait un briquet au centre de la scène.
Chacun de nous est alors surpris que nous puissions entendre aussi distinctement chaque petit bruit malgré la hauteur à laquelle nous sommes placés
Nous décendons alors accompagnés par les chant de Pierre Emmanuel pour écouter Elisa et Alex nous présenter plus précisément les différentes parties de ce magnifique lieu.
Nous avons appris : que le théâtre d'Épidaure est le mieux conservé et passe pour le plus accompli de tous les théâtres grecs, il fut construit au début du 3eme siècle avant jc.
Il fut restauré sur seulement deux ailes. Il possède 55 rangées de gradins (koilon=le creux) fait de calcaire gris. Elles sont divisées en deux niveaux par un couloir appelé diazoma. Au départ il pouvait accueillir 6200 spectateurs, au 2eme siècle avant jc on rajoute 21 gradins et 22 sections. Ainsi il peut désormais accueillir jusqu'à 14000 spectateurs. Au premier rang se trouvent les sièges d'honneur qui possèdent un dossier ce sont les places des personnes haut placé dans la société, ils entourent l'orchestra qui est circulaire, fait en terre battue, et mesure 20,28m de diamètre, il est circonscrit par des dalles. Il accueillait les acteurs et le coeur. En son centre se trouve l'autel où se faisaient les offrandes pour Asclepios et son père Apollon.
Grâce à la divine orientation de Mme Tanne nous avons continué notre périple dans le but de nous rendre en haut d'un immense escalier ne sachant pas ce qui nous attendait.
Sous la chaleur et la fatigue nous résistons jusqu'à arriver au Saint Graal c'est à dire un cul de sac, avec tout de même un tres bel olivier au bout !
Alexandra A, Elisa L, Louise D, Flavien L