Toute la semaine, le lycée reçoit des délégations étrangères dans le cadre du projet Erasmus + consacré aux lieux de mémoire européens. Des Italiens d’Udine, des Espagnols de Séville, des Estoniens de Narva et des Slovènes de Koper sont accueillis par les Français pour mener à bien toutes leurs activités. Toute la semaine, le lycée reçoit des délégations étrangères dans le cadre du projet Erasmus + consacré aux lieux de mémoire européens. Des Italiens d’Udine, des Espagnols de Séville, des Estoniens de Narva et des Slovènes de Koper sont accueillis par les Français pour mener à bien toutes leurs activités.
Le lycée Bernard Palissy est un habitué de ces projets d’ouverture puisqu’il s’agit du 6ème qui est mené dans l’établissement depuis 2009.
Lors de la semaine, outre des activités au lycée, les jeunes, en groupes multinationaux, ont pu travailler dans Agen, notamment aux archives départementales, mais ont aussi eu l’opportunité de visiter Bordeaux. Temps fort de la semaine, dès le 1er jour, avec la participation des délégations étrangères à la commémoration du 11 novembre organisée devant le monument aux morts du lycée.
Depuis 2 ans les cinq partenaires travaillent sur ce projet des lieux de mémoire européens. Après avoir décliné cette réflexion aux niveaux personnel, local et national, c’est maintenant l’échelle européenne que l’étude va questionner.
L’idée est de s’interroger sur ce que sont les lieux de mémoire et d’en comprendre la place dans la société européenne contemporaine. Le but ultime de notre projet est de valider l’existence (potentielle) de lieux de mémoire à dimension européenne : partageons-nous les mêmes lieux de mémoire ? existe-t-il des lieux de mémoire européens ? avons-nous des symboles fédérateurs, des éléments matériels ou immatériels, des valeurs qui font sens pour tous les Européens ?
Ces questions ont été étudiées lors de travaux réguliers menés dans les établissements (par exemple à Palissy dans le cadre des séances hebdomadaires du « club Erasmus » encadrées par des professeurs d’histoire-géographie) mais aussi à l’occasion de mobilités dans chacun des pays. Après être allés en Slovénie (septembre 2021) puis en Espagne (décembre 2021), les délégations se sont retrouvées en septembre dernier en Estonie (après quelques mois de retard liés à la crainte suscitée par la guerre avec l’Ukraine, dans ce pays balte frontalier de la Russie). Nous nous retrouvons à Agen pour cette semaine avant de nous rencontrer pour la mobilité finale en Italie, à Udine en janvier 2023.
Les élèves traduisent leurs réflexions sous des formes variées (vidéos, diaporamas, photos, textes, productions graphiques…) qui serviront à alimenter un site Internet et à terme, un carnet d’itinéraire mémoriel.
Ce genre de projets, outre la dimension intellectuelle, permet à des jeunes de se rencontrer, d’échanger, de mieux connaître l’autre et sa culture. Les étrangers sont hébergés dans des familles françaises. Cela permet aussi de questionner leur identité d’Européens, autour de valeurs partagées.
